Vous allez sans doute dire “du blanc c’est du blanc”. Eh bien vous auriez tort. Avec des milliers de nuances, le blanc est une couleur beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord.
Et si vous ne faites pas la différence entre les différentes teintes sur les pots ou sur le nuancier, une fois la peinture appliquée au mur, elle vous sautera aux yeux.
Par ailleurs le blanc a la vertu d’apporter une luminosité à une pièce et de donner une impression d’espace. Cependant, mal manipulé, le blanc peut donner un aspect froid, banal et impersonnel à une décoration intérieure. Voilà 5 conseils pour manipuler cette couleur plus subtile qu’il n’y paraît.
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Différencier le blanc pur des nuances de blanc teinté
Le mieux pour se rendre compte de l’existence d’une multitude de blancs est de regarder un nuancier. Pour couvrir les murs d’une maison après des travaux, on optera pour un blanc neutre, pur c’est-à-dire non teinté.
Il existe ensuite mille et une sortes de blancs dès lors qu’on ajoute un pigment. Ces blancs déco viennent alors le plus souvent soutenir une autre couleur. Ainsi, lorsque le blanc est placé à côté d’une autre couleurs, cette dernière conditionne le choix de la nuance du blanc.
Près de tons chauds, on préfèrera des blancs teintés de jaune tandis qu’à côté de couleurs froides, on appliquera des blancs teintés de bleu, de vert ou de gris. Enfin, dans une salle de bain par exemple, la peinture blanche ne sera jamais aussi éclatante que l’émail du lavabo ou de la baignoire.
Il est donc préférable d’opter pour un blanc froid pour éviter un côté jauni.
Les blancs chauds apportent de la convivialité et donnent à la déco un côté enveloppant tandis que les blancs froids apportent de la fraîcheur à la pièce.
Choisir une peinture blanche adaptée au style de pièce
Comme les autres couleurs, il existe des peintures blanches adaptées aux pièces humides comme la cuisine ou la salle de bain. Elles sont résistantes contre l’humidité et les moisissures. Les pièces sèches nécessitent moins d’attention quant au choix de la peinture.
Éviter le côté impersonnel du blanc
Pour éviter le côté basique du blanc, on cherche généralement à lui donner du caractère. Trop de blanc évoque un intérieur banal, voire aseptisé et une déco trop uniformisée et au style sans repère.
Pour donner du relief et de l’aspérité à une pièce, on peint en blanc les moulures, briques, étagères graphiques, etc. En effet, on l’oublie souvent mais la peinture d’une pièce concerne non seulement ses murs mais aussi ses boiseries, plinthes, moulures et portes.
Quand différentes couleurs de peinture sont utilisées pour des éléments proches dans une même pièce, le mieux est de marquer une rupture, une démarcation franche avec un blanc qui tire vers une autre couleur.
Choisir la bonne finition pour sa peinture blanche
Il existe différentes finitions pour la peinture blanche qui vont avoir un impact sur le rendu de vos murs mais aussi sur leur entretien.
Les finitions laquées sont les plus lumineuses tandis que le blanc mat réfléchit moins la lumière mais permet de masquer les imperfections des murs et plafond. La peinture mate est aussi plus enveloppante et décorative.
Enfin, on réservera les finitions brillantes aux boiseries.
Pour l’entretien, les peintures blanches avec finition velours sont les plus faciles à nettoyer. Il existe aussi des peintures avec un effet perlant sur lesquelles les tâches glissent et qui sont donc idéales pour les couloirs ou les chambres d’enfants.
Optimiser la luminosité d’une pièce
Grâce à ses particules réfléchissantes procurant 15 % de lumière en plus, la peinture blanche permet d’apporter de la luminosité à une pièce. Pour doper la lumière de la pièce au maximum, il faut appliquer le blanc sur les murs et les boiseries situées en face des fenêtres.
Élément de base de toute décoration intérieure, la peinture blanche n’est pas pour autant à manier à la légère. Il faut faire attention à sa nuance, à sa finition et à sa résistance afin d’en faire un atout dans vos pièces.
